REPORTAGE PHOTOGRAPHIQUE


PONT DU GARD (30), 24 FEVRIER 2003



    Le "Pont du Gard" est un acqueduc (transport de l'eau). Il a été construit par les Romains (50 ap. J.-C., sous les empereurs Claude et Néron). A l'origine, l'acqueduc apportait l'eau à la ville romaine de Nîmes avec un débit de 400 litres par secondes. Les travaux ont duré 15 ans pour apporter l'eau à Nîmes sur une distance de 50km avec une pente de 24cm par kilomètre. L'un des plus beaux édifices pour apporter est cet acqueduc composé d'une triple rangée d'arches, 490 mètres de long et 48 mètres de haut, nécessitant 50 000 tojnnes de pierre pour emjaber le Gardon.
    L'acqueduc "Pont du Gard" a été classé au patrimoine mondial par l'UNESCO en 1985 (un des 28 sites du patrimoine mondial de l'UNESCO en France).

    Lors de l'hiver 2003, le Gardon connaît une crue, avec un débit estimé à 2 500m3/s. Lors de la visite de Julien PICAUD, le 24 février 2003, j'ai peu constaté qu'il restait des séquelles de cette crue.




Le Pont du Gard, face sud, en arrivant sur la rive gauche du Gardon




Le Pont du Gard, face nord, sur la rive gauche du Gardon




Le Pont du Gard, face nord, sur la rive gauche du Gardon, la dernière arche supporte le canal qui apporte l'eau à la ville de Nîmes. De nos jours ce canal n'est plus en état de fonctionner.






Le Gardon, à l'amont de l'acqueduc, avec au fond le bassin versant du cours d'eau, le Massif des Cévennes.





La limites des différents lits, sur la rive droite à l’amont du pont du Gard, proche d’une falaise, pouvant expliquer le faible étalement des différents lits de la rivière.





Limite entre le lit mineur (écoulement de l’eau) et le lit moyen (zone de galets) voir avec le lit majeur par le rôle de la végétation ; sur la rive gauche à l’amont du pont du Gard.






Les dégâts des inondations de l’hiver sur la rive gauche du Gardon, à l’amont du pont du Gard. On peut constater les différents lits : au premier plan le lit moyen avec une granulométrie moyenne (galets de petites tailles), le majeur en deux parties : avec le banc de sable (granulométrie plus faible, sable grossier) et là où il y a la végétation, granulométrie faible (sable fin), lieu des grandes crues exceptionnelles.




Le Gardon, à l’aval du pont du Gard. On peut constater les nombreux bancs de sable. Ils sont transportés et changent de localisation lors des grandes crues. L'acqueduc est placé sur un verrou (goulet d'étranglement), entre une vallée encaissée peu large, après le pont se trouve une vaste plaine possibilité de l'étalement du cours d'eau, la largeur des différents lits diffères par rapport de l'autre côté de l'acqueduc..






Les dégâts des inondations de l’hiver sur la rive droite, à l’aval du pont du Gard. La rangée de platanes et la maison ont dû avoir les pieds dans l'eau. La puissance de la crue a transporté de nombreux objets qu'on peut distinguer autour de l'objet blanc.






Les dégâts des inondations de l’hiver sur la rive droite, à l’aval du pont du Gard. La puissance du courant à creuser les fondations de la route, la rendant quasiment impraticable.



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