REPORTAGE PHOTOGRAPHIQUE


MONTPELLIER (34), FEVRIER 2003



    Montpellier est une ville sur le fleuve le Lez. Le cours d'eau traverse la ville. Montpellier a été fondé au Moyen-Age sur une petite colline de plaine languedocienne.
    L'aire urbaine (Montpellier et sa banlieue) approche du demi million d'habitants, ne des grandes villes du Sud de la France, sur le plan démographique, économique, universitaire, culturel... La centralisation a propulsé la ville capitale régionale de la région Languedoc-Roussillon. La ville connait de profond changement sur le plan de l'aménagement de son espace avec la création de nouveaux quartiers, de l'installation du tramway.



L'une des places célébre de la ville. Place de la Comédie (anciennement place de l’œuf), avec au centre « la fontaine des trois grâces », avec le théâtre. Cette place fait la transition (position charnière datant de la fin du XIXe siècle) entre le Montpellier ancien (à dtroite sur la photo) et le Montpellier contemporain (à gauche, gare ferroviaire, les nouveaux quartiers).




Hôtel particulier de Sarret avec la « coquille » dans un angle de l’hôtel. La ville "ancienne" (XVe au XVIIIe) compte de nombreux Hotels particuliers, symbole de la richesse de la ville car habritant la bourgeoisie et la noblesse sous l'Ancien Régime.





L’entrée de la cathédrale St-Pierre (dans l'ancien Montpellier)

Visite de la basilique Cathédrale SAINT-PIERRE de Montpellier (1364-1367)
 
Les dimensions :
Longueur de l'édifice : à l’intérieur : 95 m ; avec le porche compris : 112 m
Hauteur : Nef, 28 m ; Transept et le chœur : 27 m.
Largeur : du fond d'une chapelle à l'autre, 26,65 m.
L’extérieur :
A l’extérieur les deux piliers (4,55 mètres de diamètre) et le baldaquin devant le grand portail sont d'origine (XIVe siècle) et purement décoratif.
Le portail gothique latéral, consacré à la Vierge (rue Cardinal de Cabrièrcs) est l’oeuvre du sculpteur Montpelliérain Auguste BAUSSAN. Il fut inauguré en 1875.
La construction :
La nef fut construite en 1364 par le Pape URBAIN V. ; elle était la chapelle (avec le choeur, démoli en 1775) du Monastère Bénédictin, l'actuelle Faculté de Médecine.
En 1536, transfert de l'évêché de Maguelone (près de Palavas) à Montpellier. La Chapelle édifiée par UBRBAIN V devient Cathédrale.
En 1775, le Choeur du XIVe siècle est remplacé par un choeur classique plus vaste.
Enfin, de 1855 à 1875, le Transept et le chœur néogothique remplacent le Choeur de 1775.
 La visite selon un cheminement dans l’édifice religieux :
- Description de l'entrée, par la porte Rue Cardinal de Cabrières, en avançant vers le choeur, sur votre droite :
Chapelle St-Roch, Saint Montpelliérain du XIVe.
Chapelle funéraire des évêques, mausolée du Cardinal de Cabrières (par J. Magrou) ; le bas relief rappelle l'accueil des vignerons par l'évêque de Montpellier lorsque en 1907, ils vinrent crier leur misère.
La Chapelle suivante est dédiée à SAINT GERMAM D'AUXERRE, co-patron avec SAINT BENOIT, du monastère édifié par (URBAIN V).
Au TRANSEPT à votre droite, très beau tableau de Sébastien Bourdon (né à Frontignan en 1621) : « La chute de Simon le Magicien ».
Dans le choeur :
Au fond l'orgue d'accompagnement (2 claviers, 15 jeux). Devant lui, l'ancien maître autel en onyx de Constantine (1901). L'ensemble des boiseries est du XIXe siècle.
A l’avant chœur, l’autel et l'Amblon sont l'oeuvre du sculpteur Philippe KOEPPELIN. Ils ont été offerts par la ville de Montpellier pour son millénaire (985-1985).
Bas coté gauche du choeur, chapelle du Saint-sacrement. Croix de Procession du XVIIIe siècle. Autel et porte du Tabernacle en étain (Philippe KOEPPLIN, 1986).
- Retournons-nous et avançons lentement vers le fond de la Cathédrale.
Au transept : autel du XVIIIe siècle. Au-dessus, tableau de A. RANC « La remise des clés à Saint Pierre ».
Au-dessus du confessionnal, tableau de Jean de Troy (1697) « La guérison du Paralytique ».
- Nef :
Chapelle du Sacré Cœur. Ornementation type du XIXe siècle.
Chapelle de la Vierge. Statut de SANTARELLI (1840) en marbre de carrare. Chapelle Saint Michel. Tableau de Saint-Michel terrassant le démon.
Chapelle de Saint-Joseph. Tableau de Nicolas MIGNARD (Avignon XVIIe siècle), « Le songe de Joseph : Fuis en Egypte », bel autel du XVIIe siècle.
- Passage de la Cathédrale au Cloître (XIVe siècle)
Orgues : Buffet de Jean-François l'EPINE l'Aîné (1778). L'orgue comprend 4 claviers manuels, un pédalier de 30 notes. 70 jeux et 5000 tuyaux. La dorure du Buffet a été réalisée par l'entreprise Maimponte en Mai 1992.
Vitraux : un ensemble cohérent du XIXe siècle. Ils ont été restaurés en 1983-1984 par les ateliers Barre d'Amiens.
Dans la Chapelle de la Sainte Croix, située au fond de la Nef, à en regardant l'Orgue, se trouve un rappel historique de la Cathédrale. Sous cette chapelle existe une crypte funéraire où est inhumé Monseigneur ROUCAIROL Archiprêtre, décédé le 1er février 1992.




L’entrée de la faculté de Médecine. Dans le prolongement de la Cathédrale St-Pierre. La faculté de Médecine de Montpellier est l'une des plus ancienne de France.




Dans le jardin du Peyrou, la statut équestre de Louis XIV et le château d’eau. Le jardin du Peyrou est au somment de la colline de Montpeliier.




Dans le jardin du Peyrou, le château d’eau alimenté par un acqueduc




L’entrée du Corum à partir de l’esplanade à proximité de la place de la Comédie. On passe dans le Montpellier moderne.




L’Antigone au bord du Lez, façade tournée vers le Lez et perspective vers le Polygone. Montpellier ultra moderne datant de la décennie des années 1980 fait couler beaucoup d'encre. De mon côté, je trouve que tout le comple de l'Antigone s'insère relativement bien au Montpellier ancien, la juxtaposition n'est pas trop brutal. Evidemment, on peut trouver des critiques, pour ma part, cette partie moderne de la ville n'est pas tellement choquant par rapport à d'autres villes.

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